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3 Clés pour arrêter de douter

3 Clés pour arrêter de douter

Et si je croyais en moi…

Aujourd’hui, je me lance et j’écris mon premier article. Cela fait quelques jours que je souhaite rédiger un article pour mon blog et que je doute sur mes capacités à écrire et à trouver un sujet intéressant et inspirant pour les gens qui le liront.

Pour dépasser ce sentiment, je me suis promis de passer à l’action quoi qu’il arrive. Mais en ouvrant mon ordinateur le doute est revenu et ma petite voix intérieure n’arrête pas de prononcer des mots décourageants. Vous la connaissez sans doute cette petite voix hein? Une vraie petite peste !! Mais je ne veux pas me laisser abattre alors je respire profondément et je me lance…Je tape sur Word « Crois en toi, arrête de douter » pour me donner du courage…

…et ainsi je trouve l’idée de mon premier article !!

Je vais donc partager avec vous 3 clés qui m’aident à avancer lors de mes moments de doute, qui j’espère vous aideront aussi à croire en vous.

Clé N°1 : Changer son rapport à la peur

« Ok aller je me lance…nonnn, je n’y arrive pas, c’est trop dur, j’ai trop PEUR !! » Vous vous reconnaissez dans ces mots ?

Moi oui et je pense que beaucoup d’autres personnes aussi et je trouve que c’est normal.

Je pense qu’on ne peut pas être au top 24h sur 24. Je suis sûre et certaine que Barack Obama a aussi des moments de peurs et de doute, sinon il ne serait pas entouré de toute une équipe de conseillers et de coachs pour l’encourager à donner le meilleur de lui-même.

Je dis que c’est normal, car la peur fait partie de l’ensemble des sentiments qui compose l’être humain. Et c’est la définition que je donne à la peur qui me permet de passer ou non à l’action.

Je m’explique : Prenons deux personnes Julie et Léa.

Julie pense que la peur est un sentiment désagréable qu’il faut fuir absolument car il l’a fait souffrir. Elle veut s’en débarrasser absolument. Alors, à chaque fois qu’elle souhaite entreprendre de nouvelles choses, Julie a peur et donc pour ne pas ressentir ce sentiment, elle arrête d’agir et abandonne.

Elle définit donc le message de la peur comme « C’est nouveau, ça peut être dangereux, arrête tout de suite»

Léa pense aussi que la peur n’est pas un sentiment agréable mais ne cherche pas à la fuir, car elle pense que la peur en soi n’est pas un méchant sentiment mais plus un avertissement que son cerveau émet pour la protéger.

Elle a constaté que souvent on a peur quand on veut entreprendre de nouvelles choses. Étant donné que son cerveau ne connait pas encore ce qu’elle s’apprête à faire, il lui renvoie des signaux pour la mettre en garde. Elle définit donc le message de la peur comme « Continue à avancer mais soit prudente » alors elle se lance.

À votre avis quelle définition de la peur, Barack Obama a dans sa tête? Moi j’ai ma petite idée.

En tout cas, pour ma part, j’ai choisi de donner la même définition que « Léa » à ma peur. J’ai décidé de voir la peur comme une maman qui veut protéger ses enfants. Alors, pour que ma « maman » me libère, je lui dis simplement « promis, je serai prudente ».

Et c’est ainsi que j’apprends à la dépasser et avancer.

Prenez le temps de définir votre peur, comprenez le message qu’elle vous transmet et lancez-vous !

Clé N°2 : Modifier sa définition de l’échec

« La chute n’est pas un échec. L’échec est de rester là où on est tombé.» -Socrate

Personne ne veut échouer. Mais là encore une fois, quelle est la définition qu’on se donne pour le mot « échec » ?

Si pour moi l’échec est synonyme de honte, de souffrance, qu’on ressent lorsqu’on n’a pas de résultats positifs après avoir entrepris quelque chose.

Il est vrai qu’a un moment ou un autre je vais m’interdire d’entreprendre des choses de peur de ne pas réussir.

Mais si je choisis de voir l’échec comme un défi de la vie qui va me permettre d’apprendre d’avantage et d’avancer, je vais me permettre de passer à l’action. Je vais me donner le droit de me tromper, car je suis convaincue que j’apprendrai de mes erreurs.

Moi je pense que tous les jours je suis dans l’échec tant que je n’ai pas entrepris quelque chose.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que je choisis de voir les choses de la façon suivante : Si j’agis, j’aurai une chance sur deux de réussir. Si je n’agis pas je suis sure de ne pas réussir.

Effectivement si je ne passe pas à l’action je n’aurai aucun résultat donc à coup sûr pas de résultat positif.

C’est en ayant ce raisonnement que j’ai pu décrocher mon travail au Québec. Si vous avez lu le « à propos » vous savez que j’habite au Québec. En fait, il y a quelque temps, je résidais en France et je souhaitais venir travailler et vivre au Québec. J’ai alors postulé depuis la France pour des entreprises au Québec afin de décrocher un travail et immigrer. Un jour une entreprise m’a contacté pour une entrevue.

Je n’étais pas sûre d’être acceptée mais je me suis dit «Si je prenais l’avion, j’aurais une chance sur deux d’avoir le poste mais si je restais ici, je suis sûre que je ne serais pas embauchée » Alors je suis partie…et aujourd’hui je suis très heureuse d’habiter cette belle province.

Ce que je veux transmettre dans cette histoire, c’est que peu importe le résultat, l’important c’est de se donner les moyens pour obtenir ce qu’on souhaite avoir et cela passe par l’action.

Clé N°3 : Choisir de persévérer

Souvent, lorsqu’on doute, on se laisse envahir par nos émotions…Ce qui nous pousse à abandonner ce qu’on a entrepris.

Qui n’a jamais vécu cela? Je pense qu’on a tous eu des moments semblables dans nos vies. Des moments où on a effectivement abandonné mais aussi des moments où au contraire on a persévéré. Alors pourquoi ne pas décider de persévérer à chaque fois ? Telle est la question qu’il faut se poser. Et pour s’aider, pourquoi ne pas utiliser son passé comme une référence?

Vous pouvez vous remémorer ces moments antérieurs où vous avez douté mais dans lesquels vous êtes tout de même passé à l’action. Ce qui vous a permis de réussir.

Pas besoin de chercher des grandes réalisations extraordinaires, non, car on ne doute pas seulement quand il s’agit de gros projets de vie.

On peut aussi douter lorsque, par exemple, on veut préparer un repas pour toute la famille. De passer au tableau devant toute la classe. Lorsqu’on veut aborder le garçon ou la fille qui nous plait. Lorsqu’on veut écrire un article…

L’astuce est donc de revoir le film de cet instant du passé dans votre esprit : Le « avant » qui représente le doute puis le « après » qui représente la satisfaction et la fierté, puis lancez-vous… Peu importe le résultat.

L’important c’est d’apprendre à dépasser ce sentiment pour réaliser les projets qui nous tiennent à cœur.

Vous connaissez à présent les 3 clés qui vous permettront de dissiper vos doutes. Il ne vous reste qu’une seule chose à faire, c’est de passer à l’action…alors à vous de jouer!

Croyons en nous !

Manal
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